Un monde où le reste du vivant reprend la pleine place.
J’explore ici ce que serait la disparition de l’espèce humaine, conséquence extrême d’un écroulement brutal de notre société.
La possibilité d’un effondrement m’angoisse et me fascine. Elle porte en elle un potentiel de destruction dont personne ne peut se réjouir, et un constat d’échec de l’espèce humaine. Mais elle est aussi une opportunité unique de questionner nos aspirations profondes, ce dont nous avons réellement besoin pour vivre pleinement sans compromettre l’ensemble du vivant.
Ce conte noir veut pousser chacun à initier ce questionnement, sans à priori. Simplement, comme le dit Pablo Servigne, « est aujourd’hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant ».
