Je rêve que ce monde soit une ardoise où s’écrive un autre avenir.
L’austérité de la montagne, sa « rude fierté », et le sentiment d’être pleinement vivant, libre d’être moi-même, que j’y éprouve.
Un monde sans l’homme. Un monde d’après l’homme.
Un monde d’éternité et de vide. Un monde de terres soumises à la mer.
Malgré l’enfermement, la confrontation à la puissance des animaux, à leur individualité, leur réalité d’être vivant.
La capitale d’une civilisation trois fois millénaire, empreinte d’harmonie et d’équilibre. Bouleversée en trente ans par la course à l’enrichissement.
Un site naturel merveilleux, propice à l’harmonie entre la mer, les montagnes, et les hommes. Mais la ville a pris le dessus, éloignant l’homme de cet équilibre.
Des moments de grâce, arrachés à un monde artificiel, façonné par l’homme.