2020 - 2021
Vivens
Dans la série « Vivens » (vivant, en latin), je confronte l’austérité de la montagne, sa « rude fierté », et le sentiment d’être pleinement vivant, libre d’être moi-même, que j’y éprouve.
Paradoxalement, c’est ce milieu dépouillé, réduit à l’essentiel, qui permet cette connexion, si difficile à trouver dans notre environnement encombré.
Je questionne ici ce qui permet la réalisation de soi, hors du superflu. Un questionnement à l’heure de l’écologie, de l’évidence des limites à la croissance infinie. A l’heure de la sobriété heureuse, chère à Pierre Rabhi, comme seul futur désirable.